DÄTCHA MANDALA /// 7 WEEKS à La Maroquinerie (Paris 20)

Vendredi 29 mars 2024.

Avec une programmation excitante, éclectique et électrique, La Maroquineriela meilleure salle de Paris », selon Djubaka de France Inter. Et ce n’est pas faux…) accueillait le trio stoner originaire de Limoges, 7 Weeks, venu enflammer notre vendredi soir pluvieux, veille de week-end pascal.
Un autre trio, bordelais quant à lui, assurait la première partie… les bien nommés Dätcha Mandala.

DÄTCHA MANDALA

Avec leur son rock heavy blues sorti des entrailles des années 70, saupoudré d’influences folk et de vibrations tribales orientalisantes, le son des Dätcha est un bon mix des groupes incontournables qui nous font toujours autant rêver : Led Zeppelin, Black Sabbath, Queens on the Stone Age, AC/DC, Kiss

Les Bordelais n’en sont pas à leur premier concert… Depuis 2009, la formation s’est produite dans moult salles, européennes et mondiales, faisant entre autres la première partie des Insus (Ex-Téléphone) au Stade de France. Et ce soir, répondant à l’invitation des 7 Weeks, Nicolas, JB et Jérémy venaient présenter quelques titres de leur nouvel album, Koda, prévu le 26 avril.

Grâce à leur rock nerveux et puissant, me voici immédiatement dans le vif du sujet : je gratte nerveusement mon Posca sur les pages du carnet pour essayer de traduire graphiquement l’énergie qu’ils dégagent sur scène…

Le solo de batterie final me donne une belle occasion de faire un focus sur le musicien – les batteurs étant souvent relayés en second plan dans les pages de mes Moleskine. En l’occurrence, pas ce soir.

7 WEEKS

Je découvre depuis peu le groupe (en ayant fortement apprécié Fade Into Blurred Line, leur sixième album sorti en octobre 2023) grâce à mon pote Gilles Estines, graphiste des Seven. Et Ô grande joie ! il est là, parmi les spectateurs, débarqué de sa Bretagne, pour soutenir ses petits camarades.

Julien, le chanteur, se plante à la droite de la scène, à quelques mètres de mon enceinte préférée. Je peux aisément me concentrer sur ce grand bassiste à longue barbe et le croquer en premier plan, tandis que le trio attaque son set avec quelques morceaux efficaces de leur dernière galette.

Un week-end de trois jours, ce n’est pas les meilleures dates pour rameuter de la foule, mais le public de ce soir est juste incroyable. Selon l’ami Gilles, ancien banlieusard, « On pense que les parisiens sont blasés, mais il y avait autant d’ambiance dans la salle qu’à un concert au Ferrailleur, à Nantes, quelques mois plus tôt. »
Pris dans la frénésie générale, je crobarde au rythme de leur blues rock stoner intense.

Malheureusement, leur tour de chant est un peu court… Un petit rappel sans jouer le faux «je pars en coulisse et je reviens», et les voilà déjà en train de remballer leur matos, avant de rouler plus de 4 heures vers Limoges : « ça va, on a du pâté et des cornichons ».

Si vous avez la chance d’aller au Hellfest en juin prochain, n’hésitez pas à les retrouver sur la Mainstage 1 vendredi matin ! Et surtout, ne soyez pas en retard : ils ne peuvent jouer qu’une demi-heure !

Texte et croquis : Nicolas BARBERON

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