N. Barberon – R. Jolly /// Some Smoking Guys – Louis Arlette – Fabulous Sheep

14 février, Paris, La Boule Noire.

En cette Saint-Valentin, Louis Arlette, ingénieur du son du célèbre groupe de frenchtouch Air, conviait Some Smoking Guys et Fabulous Sheep pour un plan à 3.

En entrée, pour se mettre en jambes : rock indé aux accents grunge et Britpop avec les ténébreux Some Smoking Guys.
Un set d’une belle intensité avec un chanteur au flegme tout britannique, un guitariste et un bassiste qui ne manquent pas de groove et un clavier (ce qui fait toujours plaisir) qui annonce le meilleur pour la suite.
Nicolas, pris en flagrant délit de Croque And Roll Live !, est directement repéré par la copine du chanteur dans le public qui nous demande où elle peut voir les croquis de son cher et tendre.

Pour le plat de résistance : mélange de rock, pop, électro et chanson française avec la star de la soirée, évidemment.
Louis Arlette, qu’on avait déjà croqué en décembre dernier, nous confesse que c’est son premier concert depuis la sortie de l’excellent Sourire carnivore. Un album au nom équivoque et qui en résume assez bien l’esprit : un univers fait de joie et d’amertume, d’intensité et de noirceur, qui évoque la mort, la tristesse ou la mélancolie, mais sur des riffs et des beats qui font secouer la tête.
Et un concert à l’avenant, qui s’autorise même une version malmenée d’un morceau méconnu de Brel : Je suis un soir d’été.
Fin du set et l’artiste nous quitte, nous laissant comme à la dérive…

Enfin, pour se remettre de ses émotions, un dessert explosif avec Fabulous Sheep !
Du post punk qui dénote pas mal avec l’énergie sombre d’Arlette, mais qui retourne la Boule noire, ballottée comme dans une partie de Motus.
Parce qu’avec eux, les p’tits gars de Béziers semblent avoir traîné une bande de locaux excités qui, entre 2 pogos, les gratifient d’une série de punchlines bien senties type « s’accorder, c’est tricher ! »
Pas mal impressionné par ce déluge d’énergie non feinte, on est même carrément secoué par Kills Me Slowly, morceau plus bluesy et véritable tube en puissance.

1 salle, 3 ambiances.

C’est ainsi qu’on aurait pu résumer cette soirée organisée par La Grosse Radio (qu’on remercie au passage !), rythmée par l’intégrale de Jimi Hendrix passée à plein tube entre les sets.
Ce qui ne pouvait augurer que le meilleur.

textes : Robin Jolly – croquis : Nicolas Barberon

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